Sur le pas de la porte

On a remis ça au plus tard possible, mais là il faut vraiment que j’y aille. Je suis en retard sur mon retard habituel, gotta go. La porte est ouverte, j’ai le manteau sur le dos. On s’embrasse une dernière fois avant la prochaine fois. Ça devrait être juste un petit bec d’au revoir, mais on n’est pas capable de s’arrêter là. C’est pas long qu’on frenche. Et on fait bien ça. J’ai une main dans tes cheveux, et l’autre glisse vers tes fesses, puis descend le long de ta cuisse. Je te colle contre le mur, je me presse contre toi. Tu me fais de l’effet. Je suis déjà bien bandé. Tu le sais, tu le sens. Tu m’enlèves mon manteau. Nos mains se promènent sous nos vêtements, qui se retrouvent tous à terre avant longtemps. Et il n’y a plus rien d’autre que nos corps, nos sexes.

Le meilleur sexe, c’est celui qu’on est pas supposé avoir. J’en ai envie.

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